S’il y en a un dont le rythme a beaucoup changé avec le confinement, c’est Alain. Normalement au gym très tôt certains matins, la plupart du temps au restaurant avec clients et partenaires le midi, et régulièrement dans l’avion ou le train pour les projets ou les associations professionnelles auxquelles il participe, l’associé d’Ergoweb a dû s’adapter. Beaucoup !
Conformément à une de ses expressions préférées (« si la vie te donne des citrons, fais de la limonade ! »), il prend le virage plutôt bien! Et la routine change. Ce qui n’empêche pas que les contacts quotidiens avec l’équipe d’Ergoweb et les clients et partenaires demeurent fréquents et riches. Avec le temps, des liens étroits se sont tissés avec plusieurs des relations d’Alain et la communication, même « à la Microsoft Team », demeure solide. Chose certaine, quand on est confiné, ce n’est pas le temps de lésiner sur la communication. Il faut se parler. De ces temps-ci, Alain jure qu’on ne peut pas trop se parler !
Dans les conditions, il constate que mener une entreprise n’est par ailleurs pas de tout repos. Il aura fallu faire ce qu’il faut pour vivre les montagnes russes de la COVID-19 sans heurt. Expérience intense, certes, mais pleine d’apprentissages et de défis fascinants. Il note qu’il faut aussi apprendre à vivre avec une certaine peur, il faut l’accepter : la peur de la maladie, la peur de voir des proches en être victimes et la peur de l’économie qui en prend pour son rhume, aussi. Travailler avec une équipe de nos jours, c’est de devoir vivre avec tout ça en même temps. Sans perdre de vue que nous pouvons passer à travers – et même grandir dans cette épreuve que personne n’a vue venir. Il ne faut pas s’apitoyer. Il faut se retrousser les manches et prendre des bouchées doubles.
Une des activités d’Alain est donc de positionner les activités du groupe dans un contexte post-covid, tout en s’assurant de continuer à livrer des travaux UX de premier ordre. Car la planète UX continue de tourner, même si bien malin est celui qui pourra prédire de quoi elle sera composée dans quelques mois !
Pendant ce temps, il se met aussi les mains à la pâte. Il participe entre autres à plusieurs séries de tests UX à distance pour des clients dans les univers financiers et des médias, deux créneaux forts chez Ergoweb. Il est curieux de trouver les meilleures façons d’aller chercher le plus de données UX pertinentes possible sans avoir à rencontrer les gens physiquement. Et bien que les outils du métier existent déjà, il a beaucoup appris des expériences répétées des dernières semaines. Entretenir une conversation structurée en ligne est un art en soi, difficile à maîtriser, mais qui donne des résultats. Il s’est aussi impliqué dans une recherche avec des adolescents américains, avec une start-up montréalaise s’intéressant au bien-être des ados en ligne. Ce projet mettant en avant des entretiens semi-dirigés avec un zest de création, illustrent bien que le UX ne connaît plus de frontière. Effet secondaire de la pandémie: une plus grande internationalisation, mais virtuelle?
Le télétravail n’est pas nouveau pour Alain et il y trouve une certaine tranquillité, ponctuée par les apparitions de… ses chats ! Dont la maintenant « célèbre » Grizou, qui vient se mêler de ses téléconférences de temps à autre. Pour le fondateur d’Ergoweb, cette présence féline est un facteur de calme et d’ancrage dans un environnement qui, bien que confiné, n’en demeure pas moins hyperactif et très en mouvement.
En dehors du travail, Alain s’est mis, comme plusieurs confiné(e)s, à la cuisine ! Une de ses petites fiertés? Ses tartelettes portugaises, un clin d’œil au pays qu’il adore, puis au directeur de la santé publique du Québec, M. Arruda ! L’adolescent de la maison en demande et redemande. Et sa conjointe insiste de plus en plus pour qu’il prenne en charge le dossier « repas » de la maison, point. Ce qui – un peu à sa grande surprise !- ne lui déplaît pas !
Comme plusieurs aussi, il se lave les mains très fréquemment. Chez lui, les règles d’hygiène sont militaires – on doit éviter la maladie à tout prix. Devant ses mains craquelées et archisèches comme les serviettes de l’archiduchesse, il s’est mis à la chasse au savon à mains parfait qui ne sable ou ne brûle pas la peau au passage. Et il l’a trouvé sur Internet, à quelques rues de chez lui, chez Ruby Brown. Produits à Montréal, leurs savon et crème à main sont fantastiques ! Et livrés le jour même pour les locaux. Fortement recommandé !
Finalement, comme le gym n’est pas une option pour l’instant, Alain a essayé les longues marches matinales, mais sans réel succès… Il s’est donc mis à l’elliptique à la maison! Car c’est bien beau la bonne bouffe, mais il faut bouger aussi !